
Une histoire
Georges Didier est lyonnais. Il est né après la dernière guerre mondiale et au terme d'études de droit est embauché en 1971 par le "Mouvement International de la Réconciliation" (Internationale non-violente dont Martin Luther King a été l'emblème) pour faire pénétrer le concept d'écologie (mot inconnu à l'époque) en Europe francophone. A ce titre, il est co-organisateur de la première conférence alternative à l'ONU sur l'environnement en juillet 72 à Stockholm.
Puis, en France, il gère le journal "Combat Non Violent", fonde les revues "Alternatives Non Violentes" et "Psychanalyse Culturelle", puis devient en 76-77, directeur de l'hebdomadaire écologique "La Gueule Ouverte". Durant toutes ces années, il a milité professionnellement dans les luttes de l'époque : Larzac, Malville, etc…
Mais en même temps, commençant une psychanalyse, il s’est interrogé beaucoup sur les motivations psychologiques du monde militant. Pourquoi se déclarer "non-violent", "écologiste" ou "politique" ?
En 1998, il a créé la revue “Réel” et l‘a dirigée pendant dix ans.
Il est aujourd’hui formateur en psychanalyse symbolique (issue de la pensée de G.C. Jung) et l’auteur de plusieurs livres dont notamment “Peur de l’eau”, “Au cœur du père”, “Expériences de la non violence”, “Constellations symboliques et spirituelles”, “Peter Pan, la dispute”.
Cette pièce, “Le premier battement de cœur”, est son premier écrit théâtral.